À titre d’exemple, les déplacements sont plus faciles dans le Sud-Ouest. Denis Robert, surintendant adjoint de l’éducation au Conseil scolaire catholique Providence, a travaillé à Toronto pendant près de 13 ans. La congestion routière dans la Ville-Reine ne lui manque pas : « On est toujours pressé en raison des retards occasionnés par la circulation. Les déplacements sont tellement plus faciles dans la région de Windsor. Ça enlève beaucoup de pression. »
De plus, les distances de déplacement sont réduites en raison du prix abordable des maisons dans le Sud-Ouest, ce qui permet de vivre près de son travail et de passer plus de temps en couple ou en famille. En 2018, le prix médian d’une maison à 2 étages à London était de 395 486$, tandis que dans le grand Toronto il se situait à 939 610$. La médiane du prix du même type de maison à Windsor était de 223 501$.
Il existe également de nombreux avantages au chapitre du milieu de travail. Au Conseil scolaire catholique Providence, « Le personnel enseignant se retrouve beaucoup moins dans un étau où on doit performer constamment », explique Denis Robert. « C’est un bon milieu pour commencer dans la profession. On travaille davantage le perfectionnement professionnel. Il y a beaucoup d’appuis personnalisés en salle de classe et les relations sont plus chaleureuses entre les collègues. »
Jennifer O’Connor, orthophoniste en chef au Conseil scolaire catholique Providence, abonde dans le même sens. Elle et son équipe se rendent en salle de classe pour offrir des stratégies de prévention au personnel enseignant pour le bénéfice de tous les élèves. Par la suite, on offre des suivis ciblés auprès des élèves qui en ont besoin.
Les populations d’expression française dans la région du Sud-Ouest – souvent moins dispersées qu’à Toronto – offrent une masse critique permettant d’y retrouver une vie culturelle francophone vibrante. Les 23 écoles élémentaires et 7 écoles secondaires catholiques de langue française reflètent cette vitalité puisqu’elles accueillent plus de 10 000 élèves – et la population scolaire est en croissance continue, ce qui n’est pas le cas du côté des conseils scolaires de langue anglaise. Denis Robert affirme que les nombres d’élèves permettent d’offrir des programmes et services de qualité au sein des écoles du conseil.
Au cours des dernières années, notre croissance nous a permis d’offrir en moyenne 70 postes chaque année. De ce fait, nous maintenons une banque de candidats qui nous permettront de combler les postes vacants actuels et futurs.